Archives pour la catégorie Eugène MICHEL un graveur à la roue extraordinaire (France)

Rare coupe en verre à décor de feuilles d’Eugène MICHEL estimée 12 400 € (France)

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Eugène MICHEL (1848-1910), rare coupe ronde en verre multicouche à décor extérieur de feuilles et cosses bordeaux dégagées profondément à la molette sur fond vert foncé, à l’intérieur effet de craquelures en surface. Signé en dessous. Hauteur : 9 cm. Diamètre : 15 cm.

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Rare vase d’Eugène MICHEL à décor d’algues estimé 7 500 € (France)

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Eugène Michel (1848-1904), vase camée à décor d’algues, monture en argent poinçon Minerve par l’orfèvre Cardeilhac.

Hauteur : 18 cm. Diamètre : 6 cm.

Contrairement à celles de ses confrères Émile Gallé, les frères Daum ou Muller, Gabriel Argy-Rousseau ou François Décorchemont, les oeuvres d’Eugène Michel sont rares sous le marteau. Les renseignements sur sa personne le sont tout autant, ses traces se perdant durant la Première Guerre mondiale. Et puis, nombre de ses pièces sont conservées dans les musées et dans les collections particulières.

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Vide-poche à décor coquillage réalisé en 1880 par François-Eugène ROUSSEAU (France)

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François-Eugène ROUSSEAU (1827-1891), vide-poche coquillage en verre moulé et craquelé, à décor intercalaire rouge et anis. Hauteur : 9 cm, Diamètre : 21 cm.

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Eugène MICHEL, graveur à la roue originaire de Lunéville (1848-1904) (France)

Mise à jour le 29.08.23

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Initié par son père, tailleur et graveur de cristal à Lunéville, Eugène MICHEL est né en 1848 à Lunéville. Il est formé à la Cristallerie de Baccarat et aurait été engagé dans l’atelier de Charles Gallé. Il n’a que 19 ans quand il est remarqué par François-Eugène Rousseau (1827-1890). Il travaille pour lui comme graveur et décorateur avec toute une gamme de verrerie d’un esprit très « Art Nouveau ». A partir de 1885, il travaille chez Ernest-Baptiste Léveillé. En 1889, il ouvre son propre atelier rue de la Michodière à Paris en collaborant avec la maison Harant & Guignard. 

Eugène MICHEL se spécialise dans la réalisation de vases à la sculpture en fort relief avec une gravure parfaitement maîtrisée et des cristaux multicouche de couleur. S’il n’avait excellé comme verrier, Eugène Michel aurait sans aucun doute fait merveille parmi les lapidaires. Côté inspiration, notre artiste est en phase avec son époque, avec l’art l’Extrême-Orient, tout particulièrement le Japon. Longtemps ignoré du monde occidental, ce pays s’ouvre aux échanges commerciaux au milieu du XIXe siècle : en 1854 avec les États-Unis, quatre ans plus tard avec la France. En 1868, la chute du quinzième shogun et l’accession au trône de Mutsuhito favorise encore l’ouverture. Après Londres, Paris fait la part belle aux pavillons japonais pour les Expositions universelles de 1867 et de 1878.

Son œuvre est difficile à juger dans son ensemble. Il semble par les quelques exemples qui nous en restent, il soit influencée principalement par François-Eugène Rousseau, son maître, par l’art japonais et par les verreries chinoises, à plusieurs couches, des XVIII ième et XIX ième siècles. Ses œuvres sont parfois signées à la pointe. Si elles le sont, elles portent la signature « Léveillé », ceux réalisées pour Harant & Guignard, portent la signature « HG ». Il décède à Paris en 1904. A sa mort, sa veuve Adèle Eugénie Michel gère l’atelier jusqu’en 1911 où il est repris par le graveur L. Parot. L’atelier devient « L. Parot succ. Michel ». A noter que certains historiens de l’art qu’Eugène Michel aurait produit des pièces signées « Michel » précédée d’une Croix de Lorraine, suivi « de Nancy » ou « de Paris ». Le mystère reste.

Toutes les créations d’Eugène Michel ne sont pas signées. Elles le sont gravées à la roue ou à la pointe : « E. Michel », « EM », « Toy & Léveillé », « HG Le Rosey Paris », « Le Rosey XI rue de la Paix/Paris », « L’Escalier de Cristal », « L’Escalier de Cristal Paris », « E. ENOT », « Ed. Enot Paris » ou « Ed. Enot 13 Rue Pyramides Paris « .

Adjugé 37 800 € frais compris pour un vase d’Eugène MICHEL

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Adjugé 37 800 € frais compris à DROUOT

 Ce vase Eugène MICHEL, né à Lunéville (1848-1904)

Tulipe perroquet, vase en verre multicouche opalin, à décor de larges feuilles, de lierre et de tulipes, monture de vermeil, h : 15,5 cms , diam. 18 cms.