Archives mensuelles : janvier 2021

Vase MONTJOYE à décoration floral haut de 15 cm (France)

François-Théodore LEGRAS (1839-1916), verrerie de Montjoie – Saint Denis, vase en verre à décor floral émaillé et doré, sur fond givré marbré de bleu. Hauteur : 15 cm. Estimation : 300 €.

Les créations artistiques de Legras ne sont pas toujours signées, mais leur façon  permet souvent de les reconnaître.

François Théodore LEGRAS est décédé le 2 août 1916 à son domicile parisien.

Lorsqu’elles existent, les signatures peuvent varier : « L » associée à « Saint Denis » ou « MONT JOYE L-C » ou « MONT JOYE L et C ». En 1909,  son neveu et collaborateur de toujours  Charles devient responsable et gérant jusqu’en 1919. Les signatures sont alors soit « Legras », soit « Pantin », soit encore « Legras SD », « Sargel », « SARGEL SD »,  « Leg », « Leg. », « SD », « St Denis », « LCie ST DENIS PARIS », « Déposé », « DEPOSE », « INDIANA LC », « LC », « MONTJOYE SD », « MONT JOYE SD A. HEILIGENSTEIN », « MONTJOYE SD aug. heiligenstein », « ST DENIS Seine », « SN 253 » ou « JEM ».

A partir de 1919, c’est son autre neveu Théodore qui reprend l’affaire jusqu’en 1928. Auguste Heiligenstein maintien la production jusqu’en 1930. Entre temps elle est rachetée par le groupe « verrier lyonnais Souchon-Neuvesel » qui conservera le nom de Legras. En 1925, le groupe cède l’usine vieillissante à la « verrerie et Cristallerie des Quatre Chemins » au parfumeur François Coty.

François-Théodore LEGRAS (1839-1916) le destin extraordinaire d’un verrier vosgien (France)

Jean GAUTHIER décorateur parisien sur verre et porcelaine des années 1920 (France)

Mise à jour le 03.01.23

Peu d’informations sur ce décorateur sur verre et porcelaine dont le premier établissement était situé au 12 et 14 rue Jean Robert dans le 18 ième arrondissement à Paris, avant d’ouvrir une usine à Ezanville au nord de la capitale.

Sa verrerie est signée « Gauthier ». Certaines pièces sont signées « EJG Etablissements Jean Gauthier » et celles réalisées après 1930 sont signées « Ezan », en abrégé d’Ezanville. Il produit quelques vases avec des décors naturalistes de qualités semblables à celles de Francois Théodore Legras. Malgré toutes les capacités de la manufacture, les décors émaillés ne sont pas excellents et pour une entreprise qui travaille avec l’éclairage, l’opacité et la translucidité du verre de base ne sont pas pleinement exploitées.

Il produit principalement avec du verre moulé, pressé et fabrique des panneaux plats laminés, à motifs et opaques pour une utilisation dans des fenêtres et des installations de design d’intérieur : écrans autour des stands dans les bars, les restaurants et les salons, ou les fenêtres à guillotine intérieures dans les murs communicants qui exigeaient une intimité temporaire dans un sens ou dans l’autre (voire les deux).

Il est connu également pour la réalisation de lampes de table, plafonniers et lustres.

Jean Gauthier est souvent confondu avec Camille Gauthier.

Les signatures « Gauthier » de ces vases sont variantes à la pointe ou gravées à l’acide.

Vase d’Emile GALLE réalisé vers 1890 à décor de pissenlits haut de 20 cm (France)

Emile GALLE (1846-1904), vase en verre fumé de forme gobelet à renflement annelé en partie basse et en partie haute, à col rond et pourvu de deux anses latérales modelées à chaud en deux demi-anneaux appliqués entre les renflements de la pièce, décor en émaux polychromes de pissenlits en boutons bruns, rouges, jaunes, et de branches de pissenlits épanouis en boules blanches et d un scarabée en émaux vert nuancé bleu et jaune. Signature gravée sous la base entre deux chardons : Emile Gallé, modèle et décor déposés. Hauteur : 20,7 cm. Estimation : 3 000 €.

Charles, Martin, Emile Gallé est né le 4 mai 1846 à Nancy d’une union en juillet 1845 entre Louis Edouard Charles Gallé (1818-1902) et Fanny Reinemer (1825-1891). Charles Gallé est peintre sur porcelaine chez le manufacturier parisien Potomié et voyageur de commerce pour le compte de la maison Bougon et Chalot de Chantilly. Le père de Fanny Reinemer est marchand de miroiterie et de cristaux.

En 1846 à la mort de son beau père, le commerce qu’il possédait à l’angle des rues saint Dizier et de la Faiencerie à Nancy devient « Veuve Reinemer et Gallé ». Associé à sa belle-mère, il saura diversifier le stock du magasin familial en ajoutant de la verrerie de table à la lustrerie. Il commande d’abord des pièces aux manufactures parisiennes de Saint Denis et de Pantin, puis travaille en sous-traitance avec Meisenthal. Charles Gallé se spécialise dans le verre de couleur, émaillé et taillé à la manière du cristal de Bohême. Le succès puisqu’à partir de 1854, on notera des commandes de verreries pour les différentes résidences de Napoléon III. En 1855, le commerce devient « Gallé Reinemer », il devient le seul responsable en 1856.

En 1867, Charles Gallé ouvre son propre atelier de gravure sur verre à Nancy. Il élargie son activité à la faïence où il s’est associé à la manufacture de saint Clément, dont il est l’éditeur, assurant ainsi la commande des pièces et leur diffusion commerciale. Touchant à plusieurs domaines techniques réunis au sein d’une même structure de diffusion, il s’est assuré la maîtrise d’un marché en pleine expansion. Après avoir été longtemps simple fournisseur de l’illustre magasin parisien « L’Escalier de Cristal », il est en mesure de le concurrencer en disposant de son propre réseau d’intermédiaires et de dépositaires. Il finira par élargir son action à l’échelle internationale, en étant présent aux grandes expositions et en recevant des médailles.

Emile GALLE (1846-1904), Maître de l’Art Nouveau (France)

Vase de Désiré CHRISTIAN réalisé pour la Verrerie d’Art de Lorraine à décor floral et guirlande en bronze entourant le col haut de 14,5 cm (France)

Désiré CHRISTIAN (1843-1907) et Verrerie d’Art de Lorraine, vase en verre double à col soliflore mouvementé et panse ovoïde à décor floral peint en sous couche, finement gravé, émaillé polychrome et repris en ciselure au touret, sur un fond de poudres jaune et parme, partiellement martelé à fines facettes. Guirlande de fleurettes en bronze enroulée autour du col. Signature « Verrerie d’art de Lorraine » et monogramme « B.S Co » peinte dans les chardons, sous la base. Hauteur : 14,5 cm. Estimation : 1 500 €.

Désiré CHRISTIAN (1843-1907) et Verrerie d’Art de Lorraine Vase en verre double à décor floral peint en sous couche, finement gravé, émaillé polychrome . Signature « Verrerie d’art de Lorraine » et monogramme « B.S Co Meisenthal » peinte dans les chardons, sous la base. Hauteur : 14,5 cm.

En 1897-1898, Désiré Christian quitte l’atelier de décoration de la verrerie pour s’installer à son propre compte. Il s’associe avec son frère François, sa fille Marie Augustine et son fils Armand. L’atelier installé route de Soucht, s’approvisionne en « blancs » à Meisenthal et à Saint Louis Les Bitche. Sa production est visible au musée de Meisenthal. Ses pièces, aux formes simples, sont gravées à l’acide ou décorées à l’émail rehaussé d’or. Les motifs sont inspirés par la nature, le japonisme, l’orientalisme, ou le style rocaille. Désiré Christian décéda le 19 janvier 1907 à Meisenthal. Ses œuvres resteront influencées par l’œuvre d’Émile Gallé et la production verrière de l’École de Nancy.

MEISENTHAL (Verrerie d’Art de Lorraine Burgun Schverer et compagnie) créée en 1711 (France)

https://leverreetlecristal.wordpress.com/2014/01/28/desire-christian-1846-1907-un-proche-de-galle/

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