Archives mensuelles : Mai 2020

La Cristallerie de GOUS-KHROUSTALNY fondée en 1756 (Russie/France)

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Vitrail Métro Madeleine à Paris

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Cristallerie de GOUS-KHROUSTALNY  fondée en 1756 (Russie)

Fondée en 1756 par le marchand Akim Maltsov, la Cristallerie GOUS-KHROUSTALNY s’est spécialisée dans la production de luxe près de Moscou. Elle a emprunté à l’Europe occidentale les meilleures de ses techniques en les imitant. Ainsi, en faisant l’acquisition d’une importante collection d’Emile GALLE, elle a mis sur le marché des reproductions de bonne qualité au début du XXième siècle.

Ces réalisations se trouvent dans le monde entier : service de verres, vases, bijoux, sculptures, luminaires, articles ménagers… c’est un artisanat russe traditionnel et un savoir-faire unique en son genre. Particulièrement célèbres sont les produits fabriqués à partir de cristal coloré.  Les panneaux du vitrail de la station de métro Madeleine à Paris (ligne 14) sont réalisés dans les verreries de Gous-Khroustalny.

L’effondrement de l’URSS a fait vacillé et décliné la manufacture pendant 20 ans et a fini par périclité en  2010.

En 2011, ARC International a acquis à 75 % le manufacture de Gous-Khroustalny. Arc Holdings est une société française créée en 1825, œuvrant dans les arts de la table et de la verrerie, et commercialisant en France et à l’international les marques déposées Luminarc, Arcopal, Cristal d’Arques, Eclat, Arcoroc et Chef & Sommelier.

Lampe BERGER réalisée par Paul NICOLAS signé d’ARGENTAL haute de 17,5 cm à décor de pavots (France)

LAMPE BERGER, par Paul  NICOLAS signé D’ARGENTAL (1875-1952), Lampe Berger en verre doublé à décor de pavots rouge et orange dégagés à l’acide sur fond opalescent. Signée vers la base. Avec son bouchon en métal doré repercé et son cache. Hauteur : 17, 5 cm. Estimation : 600 €.

Les origines de la Lampe Berger : La lampe Berger est un système de désinfection de l’atmosphère fondé sur le principe de la combustion catalytique dont le procédé a été découvert par les chimistes Justus von Liebig et Charles Gerhardt. La lampe Berger a été mise au point par un préparateur en pharmacie nommé Maurice Berger (1866-1930). À ce titre, il dépose un brevet en 16 juin 1898. Sa commercialisation débute vers 1902 dans quelques pharmacies parisiennes avant que Maurice Berger n’ouvre sa boutique en 1910, au 18 de la rue Duphot à Paris.

Paul NICOLAS : Paul Nicolas a été un exceptionnel Maître-Verrier de Nancy qui a marqué l’Ecole de Nancy. Après avoir travaillé avec Emile Gallé, il créé en 1919 son atelier qui sera situé dans sa maison, au 64 de la rue de la République à Nancy. Au plus fort de son succès, il a compté jusqu’à 12 décorateurs. 

En juin 2013, j’ai eu la chance de rencontrer Florence Nicolas sa petite fille qui vit à Paris. Fille de Jacques (dernier enfant de Paul Nicolas) et Colette Nicolas, elle n’a pas connue son grand-père mais très bien sa grand-mère. Lors de notre rencontre, j’avais le sentiment de vivre un moment extraordinaire. Je buvais ses paroles et je ne cessais de l’observer. Elle avait le regard de Paul Nicolas que j’ai pu découvrir sur des photos d’époque : claire, intelligent et honnête. Florence Nicolas voue son temps à faire connaître son grand-père, qui était d’un humanisme reconnu par tous.

LAMPE BERGER, des productions réalisées par les plus grands noms (France)

Paul NICOLAS (1875-1952) (D’Argental) élève d’Emile GALLE (France)

Paire de vases à décor d’arbres de la verrerie de LAMARTINE (France)

Verrerie LAMARTINE installée en Algérie française (1920-1930), paire de vases en verre à décor d’arbres gravés à l’acide. Estimation : 100 €.

Installée en Algérie française vers les années 1920, cette verrerie produit des vases avec une décoration de belle qualité.

Les décors sont essentiellement des paysages arborés, des ruisseaux, des arbres, des fleurs ou moulins en cristal ou verre multicouche gravé à l’acide et peint aux émaux polychromes.

Le période Algérie française couvre la période entre 1830 et 1962. Cette période est aussi désignée colonisation, occupation ou présence française.

Les signatures sur les pièces sont en manuscrites « Lamartine ».

Verrerie LAMARTINE installée en Algérie française (1920-1930) (France)

Paire de vases à décor de floral de François-Théodore LEGRAS haut de 27 cm (France)

François-Théodore LEGRAS (1839-1916), paire de vases tube dit « cylindre », à fond opacifié vert et à décor émaillé polychrome de fleurs et branchage or vieilli, frise rocaille dorée. Hauteur : 27 cm. Estimation : 400 €.

François-Théodore LEGRAS (1839-1916) le destin extraordinaire d’un verrier vosgien (France)

Vase « Campanule » signé André HUNEBELLE haut de 20 cm (France)

André HUNEBELLE (1896-1985), vase « Campanule » en verre pressé moulé à reflets irisés. Signé. Hauteur : 20 cm. Estimation : 120 €.

André Hunebelle est un maître verrier et un réalisateur français né en 1896 à Meudon, mort en 1985 à Nice.

Après avoir préparé l’Ecole polytechnique, il choisit le métier de décorateur, de designer, puis de maître verrier. Entre 1927 et 1931, il édite ses verreries de table qu’il diffuse en ouvrant un magasin sur l’avenue des Champs-Elysées à Paris. De formation scientifique, André Hunebelle est devenu éditeur verrier par passion vers le milieu des années 1920. Il s’est surtout fait connaître grâce aux lignes rigoureuses, mais toujours élégantes et singulières, exposées dans son luxueux magasin, aujourd’hui disparu. On lui doit aussi de nombreux modèles de vases, de coupes et de luminaires aux décors moulés, strictement géométriques, originaux et de facture soignée et exécutés à la cristallerie de Choisy-le-Roi. Son nom apparaît systématiquement moulé sur ces objets, soit seul, soit accompagné de celui de R.Cogneville, un sculpteur dont il s’assure la collaboration.

Son magasin a cessé toute activité en 1938. Après guerre, il s’engagea dans la production de films. Il fait débuter Michel Audiard dans la carrière de scénariste et dialoguiste, dans lequel il affiche d’emblée son sens très particulier de la repartie. Après avoir réalisé de nombreuses comédies comme « Les trois Mousquetaires », il délaisse ce genre et se tourne vers le film de cape et d’épée avec le film « Le Bossu » (1959). Considéré comme celui qui tira Louis de Funès de l’anonymat, il le dirigera plusieurs fois dans sa carrière, entre autres avec Jean Marais dans sa trilogie des « Fantômas » (1964-1965-1967).

Site recommandé : http://vases-art-deco.over-blog.com/

André HUNEBELLE (1896-1985) Maître Verrier et réalisateur de « Fantômas » et « Le Bossu » (France)